Des classiques moins vieux qu’on ne le pense
Notre cuisine connait des recettes qui se transmettent de génération en génération depuis des siècles. Aujourd’hui, ces plats font partie de notre patrimoine culinaire. Saviez-vous que certains de ces classiques ne sont pas si anciens que ça ?
Pêchées depuis 1950 : les croquettes de crevettes et les tomates-crevettes
Même si l’on connaissait les crevettes grises depuis un moment, on ne retrouve presque pas de crevettes dans les livres de recettes du 19e siècle. Uniquement le chef cuisinier belge Cauderlier (1812-1887) mentionnait des préparations à base de crevettes dans ces livres. Pour les croquettes de crevettes il faudra attendre 1950. C’est à cette époque que le tourisme commença à prendre à la côte belge et que de plus en plus de gens firent la connaissance de la crevette. C’est sans doute à partir de ce moment-là que les crevettes se frayèrent un chemin vers l’intérieur du pays. Au départ, elles étaient simplement présentées dans des verres. La tomate crevette que l’on connait apparu dans les années soixante lorsque les Belges commencèrent à vendre des grosses tomates. Les chefs de la côte eurent l’idée de servir les crevettes dans des contenants comestibles… comme la tomate ! C’est ainsi que naquit la tomate-crevette !
Le ragout, plus ancien que le steak
Lorsqu’on achète de la viande aujourd’hui, on peut facilement la conserver au réfrigérateur pendant quelques jours. À l’époque, à défaut d’avoir un frigo ou un congélateur, la viande de bœuf était immédiatement incorporée dans un ragout pour éviter qu’elle ne pourrisse. Autrefois on ne connaissait pas les temps de cuisson courts comme celle du steak. Ce dernier n’arriva qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec les soldats américains. En tant que bons Belges, nous accompagnons tous les bons plats de frites. Le steak-frites plu rapidement et devint un classique de notre cuisine.
Le waterzooi gantois au poulet (ou au poisson ?)
Les origines de ce délicieux plat remontent au Moyen-Âge. Le waterzooi était même l’un des mets préférés de Charles Quint. Nous connaissons surtout le waterzooi au poulet, mais à l’origine les Gantois le préparaient avec du poisson venant des eaux gantoises. À la fin du 19e siècle, l’industrialisation fit son effet et des usines arrivèrent dans la ville de Gand et aux alentours. L’industrie locale engendra beaucoup de déchets et pollua les canaux. Les populations de poissons s’épuisèrent et vu qu’acheter du poisson était trop cher, la population se tourna vers une option meilleure marché : le poulet.
Fier/Fière de notre cuisine ?
Vous raffolez de nos classiques ? Vous avez d’autres infos intéressantes ? Dites-nous tout sur Facebook ou Instagram, sans oublier le hashtag #biendecheznous !
Restez au courant de toutes nos nouveautés en nous suivant sur Pinterest, YouTube et en vous abonnant à notre newsletter !